Dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, Antonio Guterres, le Secrétaire général des Nations Unies, a effectué une visite en Haïti. L’objectif : sensibiliser la communauté internationale aux défis majeurs auxquels le pays est confronté et encourager les efforts de dialogue. Cependant, malgré son engagement, sa visite a soulevé des critiques, notamment parmi les jeunes haïtiens qui se sentent négligés dans le processus de reconstruction.

Au cours de sa visite, Guterres a mis l’accent sur trois points essentiels : la sécurité, le dialogue et la crise humanitaire. Il a rappelé l’urgence de la situation, évoquant une crise qui a “laisser des millions de personnes dans une insécurité alimentaire grave”.

Mais cette visite n’a pas été sans critiques. De nombreux jeunes haïtiens se sont exprimés, reprochant à Guterres de ne pas avoir pris le temps de dialoguer avec les structures de jeunesse du pays. Ces jeunes, qui constituent une grande partie de la population haïtienne, se sentent négligés et estiment que leur voix n’est pas entendue.

“Nous sommes les leaders de demain, et nous devons être inclus dans ces conversations aujourd’hui”, a déclaré Leconte Dor , Président de Jeunes Chrétiens Engages et membre de GROSAM  Cette critique souligne le sentiment de frustration ressenti par de nombreux jeunes face à l’incapacité des partis politiques traditionnels à répondre aux défis urgents du pays.

Guterres n’a pas apporté de solutions magiques aux problèmes d’Haïti. Il a reconnu que la crise était “complexe” et que la résolution des problèmes nécessiterait des efforts concertés de toutes les parties prenantes. Cependant, certains ont critiqué cette approche comme étant trop vague et manquant de mesures concrètes pour améliorer la situation.

Malgré les critiques, la visite de Guterres a réussi à attirer l’attention internationale sur les défis auxquels Haïti est confronté. Il reste à voir si cette attention se traduira par des actions concrètes pour aider le pays à surmonter sa crise actuelle.

Alors que la communauté internationale se tourne vers Haïti, il est clair que les jeunes, en tant que leaders de demain, doivent être inclus dans le processus de reconstruction. Il est temps que leurs voix soient entendues, et que les solutions qu’ils proposent soient prises en compte. Les jeunes haïtiens ont montré qu’ils sont prêts à prendre part au dialogue, et il est temps que nous les écoutions.

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