Suite à l’annonce des sanctions imposées par le Canada, André Apaid, homme d’affaires haïtien éminent, a exprimé son incompréhension et son rejet total de toutes les allégations liées à la contribution au climat d’insécurité dans le pays. Ces sanctions, annoncées par Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du Canada, placent Apaid sur une liste de personnes sanctionnées pour des accusations de “violations des droits humains, y compris la violence sexuelle”. Apaid décrit cette décision comme “incompréhensible” et prévoit qu’elle aura un impact négatif sur ses activités commerciales.

Dans une déclaration diffusée une semaine après l’annonce des sanctions, Apaid n’a montré aucune intention de contester cette décision par voie judiciaire. Sanctionné en même temps que les chefs de gang Lanmo Sanjou, Vitel’Homme Innocent et Johnson André alias Izo 5segond, Apaid soutient que tous les ambassadeurs canadiens en poste depuis 2004, à l’exception de l’actuel ambassadeur, Sébastien Carrière, ont été témoins de ses efforts et de sa contribution à la communauté.

“Dans nos entreprises et au sein de ma famille, nous avons toujours appliqué une politique stricte de non-négociation avec les groupes armés, malgré les risques énormes que cela représentait pour notre personnel et mes fils, dont je suis très fier”, a-t-il affirmé.

Il a ajouté que l’annonce de cette sanction par le ministère des Affaires étrangères du Canada nuira non seulement au développement de ses projets, mais aussi à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des plus vulnérables. Il s’agit, selon lui, d’un véritable coup porté aux efforts de création d’emplois et d’amélioration des conditions sociales qu’il soutient.

Malgré ces sanctions, Apaid reste engagé dans sa mission de désarmer la jeunesse et d’organiser des élections équitables pour permettre au pays de se remettre sur pied.

“Ma principale contribution a toujours été la création d’emplois, même si beaucoup m’ont critiqué pour ne pas avoir choisi la voie de la politique”, a-t-il conclu.