Par Triangle Post Port-au-Prince, Haïti – Tandis que le décompte avant les Jeux Panaméricains bat son plein, la Fédération Haïtienne de Taekwondo (FHTKD) s’engage dans une bataille acharnée pour assurer la participation de ses athlètes. Même face à des difficultés financières et un manque de soutien évident, la détermination et la fierté nationale demeurent les piliers de la FHTKD.

Les espoirs du pays reposent fortement sur deux athlètes émérites : Aliyah Shipman et Ava Lee. Elles se préparent à porter fièrement le bicolore haïtien, un rôle qu’elles ont assumé avec brio lors des précédents Jeux d’Amérique centrale et des Caraïbes. Un rappel à l’ordre: Shipman et Lee n’étaient pas de simples participantes; elles ont brillé en remportant respectivement une médaille de bronze et d’argent lors de ces jeux.

Lorsqu’il s’agit des défis auxquels la fédération est confrontée, Grand Maître Ostiin Frenel, président de la FEHTKD, ne mâche pas ses mots : “Personne ne nous soutient. Nous sommes toujours endettés après notre passage au mondial de Taekwondo à Baku. Mais nous ne flancherons pas. Représenter Haïti est à la fois un devoir citoyen et une obligation sportive.”

D’un autre côté, la capitaine de la sélection de Taekwondo, Aliyah Shipman, affiche une détermination inébranlable : “Nous sommes entièrement concentrées sur notre préparation. Notre objectif principal est de faire briller le drapeau haïtien au-dessus des podiums.” Ces mots reflètent l’ambition et le dévouement de toute l’équipe à représenter leur nation avec honneur et fierté.

La route vers les Jeux Panaméricains est semée d’obstacles pour la FEHTKD. Cependant, l’histoire de Shipman et Lee montre que le talent et la détermination peuvent souvent surpasser les défis financiers. Alors que le monde attend avec impatience cet événement sportif majeur, Haïti et ses vaillantes athlètes s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre de leur histoire sportive, rempli d’espoir et de bravoure.

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