Lors de son discours à la Tribune des Nations Unies le vendredi 22 septembre 2023, le Premier ministre Ariel Henry a lancé un appel pressant au Conseil de Sécurité pour qu’il autorise en urgence le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité. Cette mesure, selon le chef du gouvernement intérimaire, est nécessaire pour rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti.
Dans son allocution, Ariel Henry a dressé un sombre tableau de la situation actuelle en Haïti, décrivant un pays plongé depuis plusieurs années dans une crise multidimensionnelle qui a des répercussions profondes sur ses institutions et entrave le développement économique et social.
« Cette crise a atteint un niveau critique avec la détérioration de la sécurité, caractérisée par des attaques violentes de gangs armés qui contrôlent de nombreux quartiers de la capitale et de certaines villes de province. La dégradation de la situation sécuritaire a provoqué une nouvelle crise humanitaire, avec plus de 16 500 déplacés internes fuyant la violence des gangs. Ces personnes vivent dans des conditions précaires et font face à des menaces sanitaires, notamment des cas de choléra signalés dans certains sites », a expliqué Ariel Henry.
Le chef du gouvernement a également évoqué les abus et les violations systématiques des droits de l’homme commis par les gangs armés, mettant ainsi en péril la paix, la stabilité et la sécurité du pays. « Les enlèvements, les pillages, les incendies, la violence sexuelle et sexiste, le trafic d’organes, la traite des personnes, les homicides, les exécutions extrajudiciaires et le recrutement d’enfants-soldats sont autant de crimes qui ont des conséquences graves », a-t-il ajouté.
Ariel Henry a également souligné la mauvaise performance économique persistante d’Haïti, avec cinq années de contraction économique, une croissance négative et une inflation élevée d’environ 40%. De plus, 4,8 millions d’Haïtiens se trouvent en situation d’insécurité alimentaire.
Par conséquent, Ariel Henry en appelle au Conseil de Sécurité pour qu’il agisse en urgence en autorisant le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité, composée de forces policières et militaires, en collaboration avec la police nationale d’Haïti, dans le but de rétablir l’ordre.
Selon le Premier ministre, cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à atteindre une liberté totale qui permettra à chaque citoyen de s’épanouir dans la dignité et des conditions décentes. « La question de la sécurité demeure notre priorité absolue. La circulation des armes à feu et les actes criminels représentent des défis majeurs pour notre gouvernement », a-t-il affirmé.
Depuis près d’un an, le gouvernement haïtien plaide en faveur du déploiement d’une force multinationale en Haïti pour faire face aux exactions des gangs. Récemment, le terme a été modifié pour parler plutôt d’une “Mission Multinationale de Sécurité” en Haïti, et le Kenya s’est déjà proposé pour diriger cette mission.
A l’ONU, Ariel Henry exhorte à un déploiement « urgent » d’une mission multinationale de sécurité en Haïti
Lors de son discours à la Tribune des Nations Unies le vendredi 22 septembre 2023, le Premier ministre Ariel Henry a lancé un appel pressant au Conseil de Sécurité pour qu’il autorise en urgence le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité. Cette mesure, selon le chef du gouvernement intérimaire, est nécessaire pour rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti.
Dans son allocution, Ariel Henry a dressé un sombre tableau de la situation actuelle en Haïti, décrivant un pays plongé depuis plusieurs années dans une crise multidimensionnelle qui a des répercussions profondes sur ses institutions et entrave le développement économique et social.
« Cette crise a atteint un niveau critique avec la détérioration de la sécurité, caractérisée par des attaques violentes de gangs armés qui contrôlent de nombreux quartiers de la capitale et de certaines villes de province. La dégradation de la situation sécuritaire a provoqué une nouvelle crise humanitaire, avec plus de 16 500 déplacés internes fuyant la violence des gangs. Ces personnes vivent dans des conditions précaires et font face à des menaces sanitaires, notamment des cas de choléra signalés dans certains sites », a expliqué Ariel Henry.
Le chef du gouvernement a également évoqué les abus et les violations systématiques des droits de l’homme commis par les gangs armés, mettant ainsi en péril la paix, la stabilité et la sécurité du pays. « Les enlèvements, les pillages, les incendies, la violence sexuelle et sexiste, le trafic d’organes, la traite des personnes, les homicides, les exécutions extrajudiciaires et le recrutement d’enfants-soldats sont autant de crimes qui ont des conséquences graves », a-t-il ajouté.
Ariel Henry a également souligné la mauvaise performance économique persistante d’Haïti, avec cinq années de contraction économique, une croissance négative et une inflation élevée d’environ 40%. De plus, 4,8 millions d’Haïtiens se trouvent en situation d’insécurité alimentaire.
Par conséquent, Ariel Henry en appelle au Conseil de Sécurité pour qu’il agisse en urgence en autorisant le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité, composée de forces policières et militaires, en collaboration avec la police nationale d’Haïti, dans le but de rétablir l’ordre.
Selon le Premier ministre, cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à atteindre une liberté totale qui permettra à chaque citoyen de s’épanouir dans la dignité et des conditions décentes. « La question de la sécurité demeure notre priorité absolue. La circulation des armes à feu et les actes criminels représentent des défis majeurs pour notre gouvernement », a-t-il affirmé.
Depuis près d’un an, le gouvernement haïtien plaide en faveur du déploiement d’une force multinationale en Haïti pour faire face aux exactions des gangs. Récemment, le terme a été modifié pour parler plutôt d’une “Mission Multinationale de Sécurité” en Haïti, et le Kenya s’est déjà proposé pour diriger cette mission.